Parce qu'il n'y a pas que des livres dans la vie, il y a aussi et surtout les jeux vidéos. 
Je joue depuis que je suis toute petite grâce à un Papa très curieux et touche-à-tout qui a eu l'excellente idée de ramener une Playstation à l'automne 1996. Cet automne-là, tout a changé. Bien avant le cinéma et bien avant les livres, il y a eu donc les jeux vidéo. Ma première expérience avec les jeux vidéo n'a pourtant pas été celle d'une joueuse mais celle de spectatrice. Je passais des heures aux côtés de mon papa à le regarder jouer et enchaîner les niveaux et les jeux. Pour moi, les jeux vidéo c'était encore mieux que les films : des films interactifs où c'est toi le héros, c'est toi qui décide et qui commande. A l'heure où mes camarades de cours de récré étaient fous des Power Rangers (c'est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !), moi, j'étais une fan absolue de Crash Bandicoot, de Spyro le Dragon et surtout, de Lara Croft. Pour la 90's Girl que j'étais, il y avait trois héroïnes : Xena la Guerrière, Buffy Summers et Lara Croft. La Sainte Trinité du Girl Power. 
Mon enfance se partageait entre les Minikeums, le rembobinage de mes K7 Disney et me glisser dans la peau d'une archéologue de bac à sable en revivant les exploits de Miss Croft dans le jardin familial. Je jouais pourtant peu à cette période-là. Si j'aimais regarder mon gameur de Papa enchaîner les Tomb Raider, Metal Gear Solid et ..., je me cantonnais à des jeux plus grand public comme le fameux Spyro et les jeux adaptés des Disney. Il a fallu un jeu pour changer la donne. 

A la fin de l'année 1999, je fête mes huit ans et Papa ramène un nouveau jeu sous le bras : Final Fantasy VIII. En trois minutes, une cinématique et une musique dantesque, c'est le coup de foudre vidéoludique. Dés les premières images, je suis complètement happée par cet univers, ces personnages et ces musiques. Je passe mes soirées, collée à mon papa, suivant les péripéties de mes nouveaux héros comme on suit une série télévisée. Bientôt, j'enchaîne à mon tour les parties, rejouant constamment à Final Fantasy VIII comme on relit inlassablement le même livre. Avec la lecture des premiers tomes d'Harry Potter, je délaisse les jeux vidéo mais cette fascination pour Final Fantasy VIII ne me quittera jamais plus. En 2008, je me lance dans l'écriture d'un blog et le sujet est tout trouvé. Pendant plusieurs années, j'écris donc sur Final Fantasy VIII. En plus de partager et d'approfondir mon amour pour cet univers, ce blog m'aura permis de faire des rencontres formidables. 

C'est à l'adolescence que ma passion pour les jeux vidéo gagne en intensité. Internet débarque à la maison, véritable boîte de Pandore ouvrant tout les champs des possibles. Ma passion pour la série Final Fantasy s'intensifie avec la découverte des OST, ces bandes originales qui n'ont rien à envier à celle du cinéma, et avec elle, celle des RPG. Je découvre un monde que je ne soupçonnais pas, celui de la culture japonaise, de l'animation et des mangas. Celui des fanfictions.

Bien qu'elle soit moins omniprésente que mes passions pour le cinéma et la lecture, celle pour les jeux-vidéos a toujours fait partie de ma vie. Il me semblait donc logique que cette passion fasse l'objet de quelques articles sur le blog, au même titre que les livres et le cinéma. 









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